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L'âne rouge d'Edmond

8 septembre 2016

Sexiste or not sexiste

Je suis tombée sur un article (du gouvernement quand même, ça déconne pas !) sur le sexisme.

http://www.gouvernement.fr/partage/7969-12-chiffres-sur-les-inegalites-femmeshommes-en-france-sexismepasnotregenre

Il présente 12 chiffres qui reflètent les inégalités hommes/femmes. Des statistiques... Et quand il s'agit de statistiques, de nombres, je suis un peu tatillone... En effet, on fait dire ce qu'on veut aux chiffres... Il suffit de "sortir" les bons...Reprenons ensemble ces chiffres...

Les hommes gagnent 19,2% de plus que les femmes.

Ok ce chiffre semble indubitable... On le voit constamment. Disons qu'il traduit sans doute une inégalité homme/femme. Mais parfois, je me demande à qui la faute ? Finalement, je pense que les femmes sont en partie responsables des inégalités hommes/femmes. Soit parce qu'elles véhiculent de mauvais messages. Soit parce qu'elles ne se battent pas assez pour avoir une augmentation (ou ne la réclame pas). Etc... Attention je ne pointe pas du doigt les femmes. Mais parfois je trouve que les féministes ne sont pas conscientes qu'elles sont des acteurs de cette lutte et non pas de simples victimes. Ca me fait penser à une phrase que j'entends assez souvent (et qui me semble vraiment ridicule)... Par exemple, quand on a certains avantages en tant que femmes, certaines femmes disent "étant donné toutes les inégalités qu'on subit, on peut au moins avoir ça". NON, NON et NON ! Quand on veut l'égalité, on ne prend pas partie ! D'ailleurs, je suis sure qu'il y a des inégalités homme/femme qui sont en faveur des femmes. Mais celles là, on n'en entend jamais parler...

Même à la retraire, les femmes gagnent moins que les hommes (653€/mois).

J'ai envie de dire, c'est la conséquence de la première phrase...

Seuls 7,2% des hommes travaillent à temps partiel contre 30% des femmes.

Ok, huge gap ! Mais j'aimerais quand même savoir la part des femmes qui subissent le temps partiel et celles qui l'ont choisi.

80% des femmes sont confrontés au sexisme au travail.

Le chiffre me parle mais la phrase pas du tout. C'est bien trop vague... Je vois pas là. Est ce qu'on considère les inégalités salariales dans le "sexisme au travail" ?

72% des taches ménagères sont effectuées par des femmes.

Non mais la les filles, on est responsable... Alors oui, on peut accuser les modèles paternalistes anciens qui disaient "l'homme au travail, la femme à la maison". Mais si on peut agir sur quelque chose et concrètement changer la donne, c'est bien sur ce chiffre là. Alors faisons le ménage de nos mauvaises habitudes (ouais je sais la blague est un peu limite...). Il est grand temps de se laisser aller. Non je blague. Faisons en sorte, qu'au sein du foyer, les taches soient partagées. Bon quand le foyer n'est que d'une personne, c'est vrai, le partage est plus facile...

16% des maires seulement sont des femmes.

Mais est ce qu'il y a autant d'hommes que de femmes qui se présentent ?

4% des orchestres sont dirigés par des femmes.

Non mais sérieux ? Ce chiffre là, il fallait le sortir... En quoi, ça montre une inégalité homme/femme ? Il y a des métiers avec plus de femmes et d'autres avec plus d'hommes. Et je ne dis pas que ça doit être comme ça ou qu'on ne devrait pas faire n'importe quel métier peu importe le nombre d'hommes et de femmes qui le font. Mais c'est comme ça ! Plus de femmes sont attirés par tel ou tel métier alors que plus d'hommes sont attirés par tel ou tel métier... N'utilisons pas les chiffres pour faire nos affaires.

 

Le but de mon article n'est pas de nier les inégalités homme/femme mais de dire que nous avons les cartes en main. Un message simple :

Arrêtons d'être des victimes ! Agissons !

 

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25 août 2016

Direction

L'important dans la vie, c'est pas forcément d'aller dans la bonne direction. Mais d'y aller avec assurance.

23 juillet 2016

Faut-il déterrer nos fantômes du passé ?

A priori, il est difficile de répondre à cette question directement. Sans connaitre tous les tenants et tous les aboutissants. Cependant, il y a des constatations d’ordre général pour nous faire progresser sur la réponse.

Un peu de contexte tout d’abord… Pourquoi je vous parle de tout ça ? Dernièrement, j’ai recherché sur Facebook une ancienne amie du collège. Je l’ai retrouvée, lui ai écrit. C’était une lubie passagère et j’avais presque oublié que j’avais fait ça lorsqu’elle m’a répondu…

 

Et là, je constate plusieurs choses :

-       Il restait des choses en suspens, des choses qu’on n’aurait pas pu comprendre si on n’avait pas repris contact. Des choses qui sont restées énigmatiques et enterrées toute ces années. Et on les ressort, on les déballe comme on n’aurait jamais fait à l’époque. Car c’est devenu comme une histoire et ça n’est ni teintée de rancœurs, de hontes ou de peines. Cependant, deux réactions se profilent. Deux ressentis sur lesquels je suis partagée :

  • Parfois, il vaut mieux vivre dans l’illusion, dans les différentes hypothèses qu’on s’était construit et ne jamais savoir ce qu’il s’est réellement passé. Le passé peut nous décevoir. Pas notre imagination…
  • Parfois, il vaut mieux savoir. Ca débloque quelque chose en nous. Juste le fait de comprendre nous apporte quelque chose. Pas forcément une leçon sur notre passé. Mais une leçon pour notre futur. Il est toujours bon de tout savoir, même ce qu’on ne veut pas entendre… Pour progresser.

-       On idéalise le passé. On plonge nos souvenirs dans du formol. Ils se dégradent lentement en une masse brillante et attirante. Mais le passé n’est pas plus beau que le présent. Il est juste plus floue et nous laisse une porte pour imaginer qu’on était mieux, que tout allez bien

-       Les fantômes du passé, quand il s’agit de personnes, changent, évoluent… Ils ne sont ni tout à fait égal à nos souvenirs, ni tout à fait différent. Ils sont la même personne mais avec une temporalité différente. Comme une pomme qu’on observerait à différents stades de sa vie. Au début, c’est une fleur. Puis, une petite pomme verte, informe. Une pomme verte qui grossit, prends des couleurs, murit. Puis c’est une belle pomme bien rouge, bien brillante. Puis c’est une pomme brune ravagée par les vers… Ce que je veux dire par là, ça n’est pas que l’être humain arrive à un summum puis se dégrade. Non, n’interprétez pas mal mes propos ! Ce que je veux dire, c’est qu’entre une pomme verte et une belle pomme bien rouge, il est difficile de reconnaitre la même pomme.

 

Finalement, vous êtes les seuls à pouvoir répondre à cette question : Faut-il déterrer nos fantômes du passé ?

 

Pour conclure sur mon histoire personnelle, je dirais que déterrer les fantômes de mon passé n’a pas changé grand-chose pour moi. Que je l’ai fait ou non, ma vie sera la même. Ça m’a surtout amené à m’interroger sur ces choses et à produire cet article. Donc c’était surement une bonne chose finalement.

19 juillet 2016

Folie

Pour survivre dans un monde de fous,

Il faut être encore plus fou ...

5 juillet 2016

Vous même

Les gens vous trouveront nuls, fous, ou autres. Mais vous comment vous trouvez vous ?

N'oubliez pas que la première opinion qui compte c'est la votre. Parce que vous disposez de l'ensemble des éléments pour vous juger. Et ça ne sera jamais le cas d'autres personnes. Vous connaissez votre passé, vos ressentis et cela peut largement justifier vos comportements, vos actes... Même si c'est compliqué à comprendre.

Personne ne peut vraiment vous juger. Ils ne savent pas tout. D'accord, il y a un petit problème avec l'idée de se juger soi-même. C'est qu'on est à la fois juge et partie. Et ca c'est compliqué. C'est pour ça qu'il faut essayer de se juger mais de l'exterieur. Il faut essayer de prendre en compte les avis exterieurs pour comprendre comment cela a pu être ressenti autour de nous. Si on ne sait pas si notre action est bonne ou mauvaise, on peut puiser une partie de la réponse à l'exterieur. Cependant, reservez vous toujours le verdict final. Et celui-ci peut bien aller à l'encontre de l'opinion publique...

Pour se juger de l'exterieur, il faut simplement imaginer que c'est un de vos amis qui a fait l'action. Et que celui-ci vous raconte ses motivations (les votres du coup). Qu'en penseriez vous ?

Bon il y a toujours des biais. Par exemple, je suis toujours plus indulgente avec mes amis qu'avec moi-même... Ainsi, lorsque je me juge, je ne perds pas de vue que c'est MOI que je juge. Je suis ainsi plus proche d'une vraie décision de justice interne.

Mais au delà de "Jugez vous vous-même", j'ai envie de dire "Aimez vous vous-même". Sachez reconnaitre vos atouts, vos faiblesses ce qui fait que vous êtes aimable (au sens "qui peut être aimé"). Connaissez vous et aimez vous pour ce que vous êtes !

 

 

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27 juin 2016

Le bonheur

Le bonheur c'est simple. Du moins quand on l'a trouvé. Ca parait une évidence. Mais je suis d'accord avec vous, le chemin est long. Et il n'a rien de simple.

Pourtant quand je vous dirais ce qui fait mon bonheur aujourd'hui, vous me trouverez surement completement "banale".

Pour revenir sur mon histoire, je dirais que j'ai passé ma vie (pas très longue puisque je suis encore très jeune) à chercher à comprendre le monde, le bonheur, les autres... Et finalement, je voulais plus comprendre que ressentir. J'ai essayé de décortiquer, d'analyser la vie. Et même de la théoriser... J'en suis arrivé à cette conclusion personnelle :

La vie est un immense terrain de jeu !

C'est un peu comme ma doctrine, ma foi, mon Dieu. Et pourtant je n'ai atteint que le plaisir. Brut et pur. Mais le bonheur lui, est plus profond, plus ancré. Ainsi j'ai remis en cause cette doctrine. Je me suis rendue compte que dans toutes mes théories, l'autre n'etait pas loin... L'autre peut faire notre bonheur. Mais pas parce qu'il nous donne... Plutot parce qu'on lui donne... Il y a une immense satisfaction a donner. Même s'il n'y a pas de retour ni de merci. Il y a un certain apaissement du coeur. Ainsi mon deuxième dogme a été :

Faire plaisir, c'est se faire plaisir !

Mais je n'avais pas vu assez loin. J'avais encore visé trop bas : le plaisir et non le bonheur. Alors ou se cache cette petite différence. Si on veut viser plus haut pour nous-même, il faut viser plus haut pour les autres. Et c'est ainsi que j'ai compris... Ou se trouve la clé du bonheur. Pour parvenir a mon dogme ultime, mes tables de la loi :

Rendre heureux, c'est se rendre heureux !

Vous voyez, c'est simple. 3 phrases, et le bonheur parait.

9 juin 2016

Profiter de la vie

C'est vrai qu'il y a de l'incertain... C'est vrai qu'il y a des malheurs... Mais que cela ne nous empeche pas de vivre. Que cela ne nous empêche pas de profiter...

Quand le pessimiste voit le verre à moitié vide et l'optimiste voit le verre a moitié plein, moi je le vois quasiment plein !

Je me dis simplement, que chaque jour est une chance, une opportunité. Je vois un défi dans chaque échec et un sourire en chacun de nous... Je vois de la beauté dans le banal et du soleil dans la grisaille.

Je n'ai pas de filtre miracle mais si les lunettes de soleil protège nos yeux des rayons néfastes, dites vous bien qu'il doit exister un filtre qui protège notre esprit des pensées néfastes... A vous de le construire.

 

8 juin 2016

Humanité

Si l'erreur est humaine, moi je ne veux pas l'être...

3 juin 2016

Changement

monde

1 juin 2016

Jouons au tennis avec nos émotions

Avez-vous déjà entendu parler des émotions "raquettes" ?

Il s'agit en fait d'exprimer une émotion, de ressentir une émotion à la place d'une autre. Dis comme ça, c'est un peu compliqué à comprendre. Pourtant, je suis certaine que vous avez déjà vu des gens rire au lieu d'avoir peur. Et bon nombre de personnes qui vous ont semblés ne pas avoir une réaction appropriée. Pleurer de joie fait plus ou moins parti de ces émotions raquettes même si dans ce cas-là, seuls les "symptômes" propre à l'émotion sont remplacés (pleurer à la place de rire, sourire). L'émotion, elle, est toujours la bonne (on ressent de la joie et non de la tristesse).

Maintenant que nous sommes à peu près d'accord sur la définition, laissez-moi vous expliquez mon utilisation de l'émotion raquette... Je transforme :

1/ La joie en joie (c'est la seule émotion qui pour moi est intéressante donc je ne la change pas)

2/ La peur en surprise puis en joie. Quand j'ai peur finalement c'est plus de la surprise, de la découverte puis je me lance et ça devient de la joie. La peur est un sentiment fort. Je l'utilise donc comme un moteur détourné pour me motiver (à surmonter ma peur).

3/ La peine en rien. Je trouverais ça déplacé de la transformer en une autre émotion. Ainsi, je préfère l'effacer tout simplement.

4/ La tristesse en peine. J'adoucis un peu la tristesse. J'essaye de l'atténuer un peu puis beaucoup.

5/ La colère en motivation. Je suis rarement en colère. Mais les seuls fois ou je le suis, je vais courir, me défouler. La plupart du temps, je suis en colère contre moi-même. Je peux donc transformer cette colère en motivation de m'améliorer. Si je suis en colère contre les autres, j'essaye aussi de m'améliorer, d'être plus tolérante...

6/ Le stress en motivation. Là encore, le stress est une émotion puissante. Lorsque je stresse, j'essaye d'évacuer l'excèdent de stress (en allant courir parfois) puis d'investir le reste en stress positif.

7/ La honte en fierté... Là c'est un peu tordu je vous l'accorde. Cependant, toutes mes hontes, je les surmonte. Et le fait de les surmonter me rend fière. Parfois, je le raconte à d'autres personnes, parfois, je le garde pour moi. Mais dans tous les cas, je suis fière de moi.

8/ Les mauvais souvenirs en anecdotes drôles ou en bon souvenir. Certaines personnes disent "je ne garde que les bons souvenirs". Moi, je préfère tous les garder mais les mauvais souvenirs, je les vois comme une expérience, parfois même comme une chance. Si vous me dites : racontes-moi ton pire souvenir. Je vais le faire. Mais avec beaucoup d'humour, de joie même. Je relativise beaucoup mes souvenirs. Je me dis "à l'époque, je devais être mal mais maintenant, ça n'a plus d'impact sur moi".

La plupart du temps, les gens disent que ça n'est pas sain de transformer ses émotions. Pourtant, je trouve ça très efficace. Je suis joyeuse plusieurs fois par jour. Alors, bien sûr, il y a quelques moments où je rate la balle. Je suis en colère à peu près 2 fois par an, triste 2 fois par an, stressée 2 fois par an et malgré les 4 fois ou je vais courir par an, j’en suis fière ;)

Alors une petite partie, ça vous tente ?

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L'âne rouge d'Edmond
  • Des pensées en vrac, des réflexions... Un peu de philo, d'humour, de société... J'ai l'espoir que ce blog soit une invitation à la réflexion. Ou juste que ça vous fasses passez un bon moment.
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